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 expliquation d'un cheval qui forge

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MessageSujet: expliquation d'un cheval qui forge   expliquation d'un cheval qui forge I_icon_minitimeMar 4 Nov - 21:31

Quand le cheval se forge ( par Luciano Francesco )

Il arrive souvent d'entendre le bruit des fers qui se touchent a chaque foulée du cheval, surtout au trot. Parfois, le bruit se répète toutes les deux foulées. Parfois ce bruit se produit pendant plusieurs foulées à la suite, il marque une courte pause pour recommencer aussitôt. Généralement, le cavalier, gêné, arrête brusquement le cheval ou bien le met au galop avec une violente action de jambes afin de faire cesser ce bruit énervant. Le cheval a un défaut: "il touche son pied antérieur avec son postérieur du même côté". Le terme utilisé couramment pour cette anomalie est: "se forger".

Selon le point de l'antérieur touché par le postérieur, on distingue ce défaut avec plusieurs termes: "se forger en voûte", "se forger en talons", se forger dans les régions supérieures du membre

Quand la pince du postérieur va s'encastrer dans la rive interne du fer intérieur plus ou moins à la hauteur de la pince. Dans ce cas, le fer postérieur peut ne pas parvenir à se dégager du fer antérieur, alors le cheval s'écroule au sol.

Quand la pince du fer postérieur frappe l'extrémité des éponges (l) du fer antérieur. Dans ce cas, si le fer postérieur ne parvient pas à se dégager, soit le cheval arrache son fer antérieur, soit il tombe.

Dans les régions supérieures au membre

Si le cheval se touche dans les régions supérieures du membre, les dégâts peuvent être considérables : d'une simple contusion des glômes à une fracture d'un sésamoïde ou à d'autres atteintes osseuses.

Les causes

Au premier plan, celles de nature génétique suivent de près l'état physique et la ferrure. Les chevaux courts aux membres longs; ceux présentant les membres antérieurs plus courts que les posté- rieurs; ceux avec un mauvais aplomb, sont les sujets les plus frappés par cette anomalie. Il est intéressant de constater qu'un défaut d'aplomb peut aussi bien réduire qu'accentuer l'anomalie en question. Par exemple, les chevaux panards des antérieurs sont plus sujets à se forger en talon externe, alors que les chevaux panards des postérieurs se forgent rarement.

Le mauvais état physique accentue ce défaut, surtout chez les poulains fatigués et/ou mal entraînés. Les chevaux qui ont des foulées très amples, qui retardent le lever des antérieurs ou n'écartent pas suffisamment les postérieurs, comme les trotteurs par exemple, tendent également à se forger. Dans le cas spécifique des trotteurs de course, il est bien de préciser brièvement un détail, afin de faire comprendre la complexité du problème dû à l'exaspération de l'action. Le trot de course est un trot allongé avec dissociation partielle des battues diagonales. En d'autres mots, le synchronisme diagonal est rompu et l'allure peut être définie "unipède" (en 4 temps), puisque le cheval se trouve au début et à la fin de chaque foulée avec un seul pied posé sur le sol. Le centre de gravité subit d' importants déplacements latéraux, rendant l'équilibre instable. Le cheval avance sur 4 pistes, avançant plus vite avec les postérieurs qu'avec les antérieurs, décrivant des trajectoires externes (les passages) ; ce décalage entre les postérieurs et les antérieurs peut atteindre des pointes de 2 m. A chaque foulée, le cheval parcourt de 6 à 6.20 m, trottant à une vitesse pouvant aller jusqu'à 12 m/seconde (43 km/h).

La moindre interférence peut causer des chocs violents entre postérieurs et antérieurs, qui. dans la meilleure des hypothèses, obligent le cheval à se mettre au galop.

Pour mieux comprendre les causes du défaut en question, il est nécessaire d'expliquer certains concepts de physiologie relatifs aux allures "normales et défectueuses du cheval, ainsi qu'à l'évolution des mouvements des antérieurs et des posté rieurs. Chez un cheval sans défaut d'allure, au pas, le pied en mouvement décrit une courbe régulière lierre dont l'apex se trouve en correspondance du membre opposé en appui (voir dessin).

Au pas, les pieds défectueux, c'est-à-dire les pieds dont l'axe digital est plus vertical ou plus oblique, ont par conséquent les talons trop bas ou trop hauts et décrivent, en marchant, une courbe irrégulière. Dans le cas de talons bas et pince trop longue (axe digital inférieur à 45°), le cheval lève son pied en retard puisque la pince agit comme un point d'appui d'un bras de levier long, en décrivant- vent une courbe irrégulière dont l'apex se trouve déplacé à l'arrière du centre (voir dessin).

Au contraire, dans le cas de pince courte et talons hauts (axe digital supérieur à 55°), le cheval lève le pied plus rapidement, en décrivant également une courbe irrégulière, mais avec l'apex déplacé vers le membre opposé (voir dessin).

A ce stade, les choses apparaissent claires et simples, mais les théories engendrent toujours des doutes et se révèlent souvent opposées et contraires. Des auteurs italiens ( et pas n'importe lesquels, je parle de Fogliata et de Chiari) sont unanimement d'accord avec la bibliographie mondiale sur la forme de la courbe décrite, selon l'inclinaison de l'axe digital et selon la hauteur des talons, mais ils sont d'avis opposé quant à la rapidité du lever du pied.

Le prof. Fogliata décrit l'action en ces termes: "Dans le pied bas jointé (2), par manque de talons et la longueur de la pince, le lever du pied sera court et rapide, le poser sera long et lent... Dans le pied bot, où les talons sont hauts et la pince courte, le lever sera long et prolongé et le poser court et rapide". Des auteurs français et anglais de l'époque, ainsi que des auteurs amériCains modernes soutiennent au contraire la théorie opposée. Très prudemment et sagement, le Dr Viencenzzo De Maria dans son livre "Maréchalerie" se tient à mi-chemin entre les deux théories. personnellement je me suis intéressé à cet arguments ar je pense qu'il n'est pas possible de corriger un défaut sans en corriger la cause.

Le traitement

Quand le cheval se forge en raison du mauvais état physique ou à cause de la mauvaise position du cavalier, les causes sont simples à traiter: il suffit d'une meilleure alimentation, d'un entraînement adapté et d'une correction de l'assiette du cavalier (ne pas être sur les épaules). Par ailleurs, dans tous les autres cas, les solutions sont à rechercher dans le parage et dans la ferrure.

Le parage doit redonner au pied ses dimensions correctes, ainsi que son juste équilibre et son angle idéal. Pratiquement, il faut respecter l'inclinaison naturelle de l'axe digital du sujet ( on ne peut pas transformer un bas jointé en un droit jointé), la proportion des hauteurs en pince, en quartiers et en talons; l'équilibre correct du pied par rapport aux lignes d'aplomb et aux rayons osseux supérieurs .

Avec la ferrure, on mettra en oeuvre tous les remèdes possibles pour modifier ou corriger le poser du pied. Il faut donc réitérer le concept suivant: "le parage n'est pas correctif, c'est donc le fer qui doit être réalisé et posé pour corriger le défaut". Il faut à tout prix éviter des points d'accrochage avec le fer postérieur, c'est pourquoi l'ajustage inversé aidera la pince du fer postérieur à se dégager, dans le cas d'un cheval qui se forge en voûte.

Les éponges biseautées éviteront les accrochages.

Les fers postérieurs devront retarder l'action et allonger l'empreinte.

Le retard d'action peut être obtenu en réalisant deux branches américaines de 1,5 à 2 cm (en faisant attention que le cheval ne s'atteigne pas), ou bien en réalisant 2 crampons de 0,6 à 1 cm de hauteur.

L'empreinte sera allongée en posant un fer que l'on reculera le plus possible, jusqu'à ce que la pince du sabot dépasse de 5-6 mm, sans éliminer à la râpe cet excédent de corne. En outre, la pince pourra être tronquée en arrondissant l'arête inférieure pour éviter que le fer ne s'accroche dans le

Fer postérieur reculé afin d'allonger l'empreinte et de retarder l'action. fer antérieur. Maintenant, j' en aurais déjà assez dit sur les méthodes courantes. Il existe d'autres ferrures possibles, à mon avis moins efficaces, comme: le fer antérieur avec relevé de pince type polo, ou fer avec protections en talons, obtenues en repliant les éponges vers le haut, comme des spatules; les fers postérieurs avec un gros pinçon dont la pointe est arrondie, afin d'éviter les accrochages- (mais qui frappe et qui frappe dur !).

Cependant, par souci de clarté et afin de ne pas rester dans le vague quant aux théories des deux podologues italiens, je voudrais citer deux épisodes, vérifiés par mes propres soins.

Le cheval Zar, de race Bujonni de six ans, bas jointé des antérieurs, ainsi que des postérieurs, entraîné pour l'endurance, se forgeait plutôt en voûte. Il avait été ferré depuis peu avec soin, avec des fers postérieurs à crampons et mouches anglaises (hauteur 1 cm). Les allures paraissaient suffisamment bonnes et le cavalier n'entendait pas de bruit. Puisqu'en endurance les crampons ne sont pas indiqués, car ils procurent des traumatismes aux membres, il fut décidé d'éliminer les crampons et les mouches anglaises.

Sans déferrer le cheval, à l'aide d'une ponceuse, le fer fut rendu parfaitement lisse. Le cheval se remit aussitôt à se forger. On pourrait dire que l'effet "retardateur" des crampons avait cessé, mais on pourrait ajouter qu'en ayant abaissé les talons, la courbe s'était automatiquement modifiée.

Toujours le même cheval, avec une paire de fers en aluminium tout neufs aux antérieurs, continuait à se forger. S'agissant de fer à l'usure rapide, le cheval posant naturellement le pied en talons, bientôt le fer devint très fin en talons, restant épais en pince. Le cheval arrêta de se forger. Dans ce cas également on peut considérer valable la théorie de la modification de la courbe décrite par un pied aux talons bas.

Autre épisode: le cheval Aspro, demi-sang P.S.A. de huit ans, se forgeait en permanence normalement, en voûte - il se déferrait souvent, accrochant le fer en talons. Le cheval est sur les épaules de son avant-main m est plus basse que l'arrière-main. Puisque le cheval présentait des bleimes aux angles de fléchissement des antérieurs, on décida de poser des fers avec des éponges de 3 mm, en réduisant l'épaisseur à partir de la 2ième étampure(3). L'amélioration fut immédiate et le cheval forgeait seulement occasionnellement

Le défaut a diminué très probablement de par l'abaissement des talons avec le fer, puisque le parage avait été exécuté comme d'habitude.

Afin d'obtenir une confirmation ultérieure, longtemps après ce premier changement de ferrure, on posa au cheval une ferrure normale, accélérant légèrement l'action des antérieurs et ralentissant celle des postérieurs. Le cheval marcha assez bien pendant environ 20 à 25 jours, se forgeant seulement de temps en temps, surtout au trot. Puis il recommença à se forger en voûte de plus en plus. Pour vérifier la théorie ci-dessus exposée, je fis déferrer le cheval et sans rien changer au parage, je fis poser les mêmes fers que l'on venait d'ôter en y faisant apporter les modifications suivantes: antérieurs à épaisseur réduite à partir de la deuxième étampure en talons, modification obtenue en battant le fer à chaud; on compensa les postérieurs en soudant deux rondelles (8 mm) découpées dans un rond d'acier, obtenant ainsi des antérieurs à talons bas et des postérieurs à talons hauts. En mettant ainsi en pratique le principe du Prof. Fogliata: "Essayer de réaliser une fusion des deux courbes irrégulières, soit celle des antérieurs à talons bas et pince longue et celle des postérieurs à talons hauts et pince courte". Résultat: le cheval a cessé définitivement de se forger. Afin de vérifier les bienfaits de cette ferrure, on fit parcourir au cheval le même chemin que celui de la veille, aux mêmes allures. D'autres essais furent répétés les jours suivants sur de longues distances jusqu'à 80 km. Le cheval se forgeait exceptionnellement seulement sur terrains mous. J'aimerais, à ce propos, répéter la devise que j' ai citée d'autres fois: "Dans la ferrure, il n'existe pas de règles indéclinables, il est seulement nécessaire d'observer, d'essayer, en restant toujours dans le doute".

Définitions :
(1) Les éponges du fer sont les deux extrémités du U

(2) Bas jointé : se dit d'un cheval dont les paturons forment un angle trop important par rapport à la verticale.
Haut jointé : paturons trop verticaux.

(3) Etampures : trous prévus dans le fer pour le passage des clous.
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